Joy Squander a produit huit morceaux au cours de l’année, sortant un 45 tours à chaque saison. Quatre galettes et autant de pochettes inspirées, aujourd’hui compilées dans un joli coffret en édition limitée. « On pense à des Chemical Brothers inspirés qui auraient signé la BO d’un Tarantino en plein désert marocain » signait un collègue au sujet du premier titre de Joy Squander. Pour ceux qui ne connaîtraient ni les Chemical Brothers ni Tarantino (s’il en reste), cela veut dire : de l’électro efficace, un riff imparable, pimenté d’un son chaud, au service d’une musique profondément imaginogène…
Le duo parvient à conserver ce canevas sur les huit titres, tout en diversifiant les influences. Sur une base de hip-hop matinée de deep house, se greffe une riche palette de couleurs. Joy Squander fait pulser l’électro, assaisonnée de vrais instruments. On dresse les nappes de claviers pour mieux faire ressortir un chorus de saxo poussiéreux. Ici, se glissent des clavinets, là une gratte de blues disto…
Ptit Fat est un collectionneur, un omnivore de la musique, un artisan des notes. Par petites touches, DJ Raincut rappelle lui qu’il a remporté le relevé championnat de DJ TKO. Des scratches bien tournés de derrière les platines, qui vous électrisent comme un shot bien frappé. Avec intelligence, il n’en abuse pas. On n’est pas dans la démonstration, mais la composition.
Parfois, on est dans un jeu vidéo, parfois à Ibiza au bord de la piscine. Le tout reste puissamment dancefloor. Efficacité garantie. Attention à l’addiction !
à lire aussi
Partager sur les réseaux sociaux