« Je ne vois que des vitrines mais ce qui brille nous le ternissons » rappait Nekfeu sur « Humanoïde ». En écho, Dureau se livre en toute transparence sur son premier EP nommé Vitrine. C’est avec le « Cœur » et une voix robotisée que Florian Dureau et Nathan Aubry (beatmaker) entament ces huit titres. Mais c’est avec le morceau suivant, le percutant « La Force », que le duo issu de Château-Gontier brise la glace de plein fouet. Refrains ciselés tout en offrant quelques douceurs, couplets aérés et bien calés, l’esthétique du disque offre une ambiance feutrée exploitant une belle palette de couleurs. Ses productions teintées d’électro, de notes pop, de piano, de nappes éthérées explorent des registres multiples. Si le « travail (est) précis comme un vitrail », Dureau n’hésite pas à afficher ses émotions, comme sur l’introspectif « Je vais le faire ». Abordant des problématiques liées au monde adulte, c’est « Tout seul » mais accompagné d’un grand piano que le rappeur s’exprime. Plus pop sur « Dormir », plus old school sur l’enjoué « La nuit nous porte », celui qui veut « rendre fiers ses potes » peut espérer aller plus loin. Gare aux éclats de vers !
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