Ce n’est pas nouveau, Quentin Sauvé a des choses à exprimer, et il le fait avec talent. Issu du noyau hardcore lavallois (Birds in row), le jeune songwriter avait déjà expérimenté le « guitare/voix » en 2011, posant les bases de son indie-folk mélancolique avec le 1er album de Throw me off the bridge, projet qu’il défendra jusqu’en 2017. Avec Whatever it takes, il ressort la guitare folk et nous invite à une visite douce et intimiste de ses états d’âme. Ces neuf morceaux, interprétés le cœur à vif, touchent par leur sincérité, leur expressivité libératrice. La force de l’album, ce qui fait dresser les poils, c’est son parfum d’optimisme, qui couvre même les effluves les plus sombres. Le son, aussi pur et intimiste soit-il, frappe par son ampleur, sa monumentalité, qui nous emporte plutôt que de nous écraser. On se laisse porter par le flot des nappes réverbérantes, des rares fulgurances de synthétiseurs qui magnifient les chansons par leur sonorité fraîche et éclatante. Exalté par deux clips sublimes, ce disque s’inscrit comme un renouveau dans l’aventure de Quentin Sauvé, qui continuera de nous faire vibrer, peu importe ce qu’il en coûte.
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