Spontanéité et fraîcheur, c’est d’emblée ce que dégage l’écoute du premier disque des Lavallois de The Soft Drug. Un trio de potes soudés comme les trois doigts de la main d’un extraterrestre ! Augustin, Maxence et Till se sont rencontrés sur les bancs du lycée avec le même rêve : faire du rock’n’roll. Après beaucoup de travail en répétition, sous la houlette de David « Tess » Tessier, et quelques concerts dans la région, dont une sélection remarquée au tremplin des Émergences, nos comparses se lancent logiquement dans l’enregistrement de ces 9 titres, captés et mixés au studio de Jean-Pierre Teulade.
Nous sommes loin du « petit groupe » pratiquant la musique comme un simple « hobbie », tellement les compositions se démarquent par leur originalité. Et cela même si l’on perçoit bien les influences « garage pop » que nos amis anglais affectionnent. Une tonalité so british, que véhiculent la voix, toute en morgue, de Maxence qui prend des accents londoniens dans « Subway ticket », et dans la guitare au son cristallin qui introduit ce même morceau. Mais, dans le gros son des guitares saturées, filtre aussi une indéniable énergie punk rock, à l’image du final d' »Alien » ou du très nirvanesque « Dying for nothing ».
Avec cet album, The Soft Drug affiche clairement sa volonté de dépasser sa zone de confort, et de mixer à sa sauce les fluides artistiques, comme l’illustre le design remarquable de la pochette, représentant un étrange liquide (aux pouvoirs psychotropes ?). Alors pour soutenir ces petits jeunes qui n’en veulent, le meilleur moyen reste de se procurer leur savoureuse première galette !
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