Formé sur les bancs du lycée, le projet débute il y a trois ans déjà, avec la rencontre de quatre ados réunis par leur passion commune : le metal. C’est à l’écoute de groupes tels que Children of Bodom, ou encore Miss May I que le quatuor puise son inspiration, et très vite, l’envie de jouer comme leurs idoles émerge. La suite logique : trouver un studio pour répéter, composer… Les jeunes metaleux croisent alors, comme beaucoup d’autres, la route de David « Tess » Tessier, qui leur permettra de maîtriser les bases de la rock attitude. Quelques concerts plus tard, aidés par leur réseau, les gars de Whisper Night nous servent un premier EP bien ficelé, que l’on n’a pas vu arrivé. Bien qu’enregistrés en home studio, les cinq morceaux de Silent Scream sonnent très propre, très pro. Inscrits dans la nouvelle vague de groupes alternatifs qui se dessine depuis peu dans le département (Tonantzin, Once again it failed…), les Whisper’s ont su s’approprier les bases du style qu’ils aiment : les riffs sont saignants à souhait, le chant est puissant, la rythmique chirurgicale… On alterne pogo et headbang, la recette classique (presque trop ?) d’un morceau de metal qui marche.
Très présent sur internet, Whisper Night compte déjà deux clips à son actif. Et ça vaut le détour ! Ajoutons à cela la vente de merch à son effigie (tee-shirts, autocollants…), et la formation prend des airs de groupe de metal populaire américain, à son échelle… Pari réussi !
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